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Omar Radi arrêté à nouveau: un journaliste #marocain pas comme les autres.

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Le 29 juillet, le procureur général de la cour d'appel de Casablanca a demandé la poursuite du journaliste marocain controversé Omar Radi, actuellement en état d'arrestation pour plusieurs chefs d'accusation.

La première accusation était l'attentat à la pudeur avec violence et viol suite à une plainte déposée par son collègue, une journaliste travaillant également sur le site LeDesk.ma.

Deuxièmement, Radi aurait reçu des fonds étrangers dans le but de porter atteinte à la sécurité intérieure de l'État et de nouer des contacts avec des agents de délégations étrangères au Maroc, en particulier des diplomates néerlandais, en recueillant des informations stratégiques sur la situation dans le pays, en particulier la région du Rif. Le but, a-t-on déclaré, était de nuire aux relations diplomatiques du Maroc.

Troisièmement, il aurait reçu d'importants sommes d'argent de l'étranger, notamment de la chaîne panarabe Al-Mayadine, dirigée depuis sa création en 2011 par le Tunisien Ghassane Ben Jeddou. Cette chaîne est contrôlée et financée par «l'Axe iranien du mal», le Hezbollah libanais et le régime syrien.

Enfin, il a également été présumé que Radi a délibérément omis de déclarer les revenus substantiels reçus de l'étranger, pour ne pas avoir à justifier l'origine des fonds et à éviter des impôts.

Radi avait avant posté un tweet provocateur le 6 avril 2019, considéré comme une attaque personnel contre le juge et pour lequel il avait précédemment écopé d'une peine de quatre mois de prison avec sursis et d'une amende de 500 dirhams (50 euros). Il a lancé un appel contre le verdict, qui devrait être entendu le 23 septembre 2020.

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Omar Radi avait été interrogé huit fois sur les nouvelles affaires par la police judiciaire de Casablanca depuis le 24 juin 2020, sans être arrêté. Il a diffusé sa propre version des faits via les réseaux sociaux. Cependant, le gouvernement a considéré cela comme une forme de pression illégale sur les autorités judiciaires marocaines, liées par le secret de l'enquête.

Le point d'orgue de cette stratégie a été la conférence de presse, organisée le 15 juillet 2020 au siège de l'Union nationale de la presse marocaine à Rabat, en présence de son avocat de défense, pour exposer les éléments de l'enquête sans aucune considération des obligations au secret concernant les affaires contre lui. Avant les accusations auxquelles il est actuellement confronté, Radi avait effectué son travail professionnel sans entrave ni persécution. Cependant, il semble maintenant chercher à se présenter comme une victime de persécution suite à la persécution du gouvernement.

Le paysage médiatique marocain se caractérise par sa diversité, son dynamisme et la multiplication de ses acteurs: c'est un pays avec 2740 cartes de presse en 2019 et 91 correspondants étrangers issus de 50 médias. Pour l'année 2019, sur 252 publications et journaux ayant déposé un dossier administratif, aucune publication n'a été censurée, interdite ou retirée.

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