Moroccan Prime Minister Saad Eddine el-Othmani delivers his first speech presenting the government's program at the Moroccan Parliament. REUTERS/Youssef Boudlal/File Photo

When Moroccans elect a new parliament this week, it is likely to be a body with even less influence than its recent predecessors thanks to a new voting law and gradual moves by the king to reassert his dominant role, write Ahmed Eljechtimi and Angus Mcdowall.

A decade after Arab Spring protests led King Mohammed VI to give more powers to the elected parliament and the government it helps form, he has brought most major decisions back within the palace walls.

"In Morocco we have a strong institution, the monarchy, that overshadows the rest of political players," said Mohammed Masbah, head of an independent Moroccan think-tank.

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Morocco's development plans and big economic projects have been initiated by the monarch rather than government, and rather than letting the premier - drawn from the biggest parliamentary party - select key ministers, the palace has done so itself.

With the advent of the pandemic the monarchy has further consolidated its executive authority, taking control of most strategic decisions from vaccine procurement to economic relief.

Often, Prime Minister Saad Dine El Otmani seemed to be the last person to know about major initiatives - including the deal last year to bolster ties with Israel, something he had denied would happen.

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Now, a new voting law pushed by an interior minister who was selected by the palace will make it harder for big parties to gain a lot of seats, meaning parliament will be more fragmented and any government that emerges even weaker than previously.

Moroccans who hoped the Arab Spring reforms might lead to genuine electoral choices have been disappointed: the process of building coalitions and remaining in good odour with the palace have left most parties offering similar policies.

"In Morocco, the monarchy takes credit and the government takes the blame," said Masbah.

The PJD moderate Islamist party, which has won most seats in each election since 2011 and taken the lead in government formation, has arguably been the biggest political loser.

Caught between the palace's control of the biggest ministries and the need to share portfolios among coalition partners, it has had few cabinet posts. Meanwhile, parliament pushed through a law allowing cannabis cultivation against the position of the PJD.

The new voting law, which was also opposed by the PJD, will further reduce its influence by changing the way parliamentary seats are allocated, making it more difficult for parties to gain large numbers of seats.

"The electoral reforms... are likely to lead to the election of a highly fragmented parliament," said Amal Hamdan, an electoral systems analyst. That would likely weaken any government that emerged, further strengthening the monarchy, she said.

Had the law been applied in the 2016 election, the PJD would have had a quarter fewer seats and come second, said Abdelaziz Aftati, a senior PJD leader. Though election polls are banned, analysts expect the PJD to lose ground in the Sept. 8 vote.

The party believes it was drawn up specifically to cut its influence. However, despite being the biggest party in parliament and the leader of the coalition, it could not stop it being passed.

"We would will accept moving into opposition if it is the free will of the people expressed through fair elections. But not through undemocratic rules," said Aftati.

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Face aux provocations auxquelles se sont adonnées des milices du « polisario » dans la zone tampon de Guergarate au Sahara Marocain, « Le Maroc a décidé d’agir, dans le respect de ses attributions, en vertu de ses devoirs et en parfaite conformité avec la légalité internationale », a indiqué vendredi le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Après s’être astreint à la plus grande retenue, face à ces provocations , «le Maroc n’a eu d’autre choix que d’assumer ses responsabilités afin de mettre un terme à la situation de blocage générée par ces agissements et restaurer la libre circulation civile et commerciale », a souligné le ministère dans le communiqué.

Le «polisario» et ses milices, qui se sont introduits dans la zone depuis le 21 octobre 2020, y ont mené des actes de banditisme, bloqué la circulation des personnes et des biens sur cet axe routier et harcelé continuellement les Observateurs militaires de la Minurso (troupes de l’ONU) rappelle le ministère, relevant que ces agissements documentés constituent de véritables actes prémédités de déstabilisation qui altèrent le statut de la zone. Ils violent les accords militaires et représentent une menace réelle à la pérennité du cessez-le-feu.

Ces actes sapent les chances de toute relance du processus politique souhaitée par la Communauté internationale, a martelé le ministère. Il constate que depuis 2016, le  « polisario » a multiplié ces agissements dangereux et intolérables dans cette zone tampon. Ils sont en violation des accords militaires, au mépris des rappels à l’ordre lancés par le Secrétaire Général de l’ONU et en transgression des résolutions du Conseil de Sécurité.

Le Maroc avait régulièrement informé le Secrétaire Général de l’ONU de ces développements gravissimes. Il avait également pris à témoin les membres du Conseil de Sécurité et la Minurso, ainsi que plusieurs États voisins.

Cependant, les appels de la Minurso et du Secrétaire Général de l’ONU, ainsi que les interventions de plusieurs membres du Conseil de Sécurité sont malheureusement restés vains, a déploré le ministère, soulignant que «le Maroc a donc décidé d’agir, dans le respect de ses attributions, en vertu de ses devoirs et en parfaite conformité avec la légalité internationale». Le « polisario » en assume, seul, l’entière responsabilité et les pleines conséquences, a conclu le ministère.

L’opération menée s’est déroulée de manière pacifique

L’opération menée par les Forces Armées Royales afin de restaurer la libre-circulation au passage d’El Guergarate, s’est déroulée « de manière pacifique, sans accrochage ni menace pour la sécurité des civils », a affirmé le ministère

Cette opération, visant à mettre un terme définitif aux agissements inacceptables du «polisario», intervient après avoir donné toute sa chance à une solution diplomatique à travers les bons offices des Nations Unies, affirme le ministère.

En 2016 et 2017, les contacts entre le Roi du Maroc, et le Secrétaire Général des Nations Unies avaient permis un premier dénouement. Toutefois, le «polisario» a poursuivi ses actes de provocation et d’intrusions illégales dans cette zone.

Après l’intrusion du 21 octobre 2020, et tout en soutenant l’action du Secrétaire Général, le Roi avait affirmé dans une lettre à M. Guterres: «Le statu quo ne peut plus se prolonger. Si cette situation perdure, le Royaume du Maroc, dans le respect de ses attributions, en vertu de ses responsabilité est en parfaite conformité avec la légalité internationale, se réserve le droit d’agir, au moment et de la manière qu’il jugera nécessaire, afin de sauvegarder le statut de la zone, de rétablir la libre-circulation et de préserver la dignité des Marocains», rappelle le ministère .

Le passage d’El Guerguerat entre le Maroc et la Mauritanie est à présent complètement sécurisé par la mise en place d’un cordon de sécurité par les Forces Armées Royales (FAR).

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